Etapes |
Samedi 5 juillet 2008 |
Samedi matin, le moral ne s’arrange pas : les
retards sont plus importants que la veille. Après toutes ces émotions, départ du vol à 23h15 (au lieu de 22h30) pour la Namibie. On retarde nos montres d’une heure et c’est parti pour une nuit pleine de beaux rêves… |
Dimanche 6 juillet 2008 |
Arrivée à 7h40 à l’aéroport de Windhoek sous un soleil radieux et une température sibérienne (c’était prévu mais ça surprend quand même). |
Drame à l’arrivée : Juliette a perdu son doudou
Ban. Malgré des tentatives désespérées (retour d’Anny dans l'avion), il lui
faut se résoudre à lui dire adieu. Inutile de dire que Juliette est effondrée
et difficile à consoler. Un Namibien francophone nous accueille avec la
pancarte « Bescond Family » : Alexander (ou Alex) est le
conjoint de Nathalie, de la
Londiningi Guest-House. Très sympa, il s’occupe de la
location de voiture. |
|
Le repas du soir est servi sur la terrasse à
l’extérieur et malgré le chauffage par un poêle, nous ne regrettons pas d'avoir
investi dans des polaires et vestes chaudes (ce sera la seule fois du séjour où
nous souffrirons vraiment du froid). |
Lundi 7 juillet 2008 |
Nous nous levons frais (très frais même car la
température est glaciale) et dispos à 7h. Le petit déjeuner est pantagruélique.
Ca tombe bien car nous avons faim et par ailleurs durant les 3 semaines nous
nous contenterons le plus souvent d’un petit déj bien copieux et du dîner, avec
un peu de grignotage de temps en temps dans la journée. A l’arrivée aux bungalows, nous sommes accueillis par un groupe de babouins qui laissent rapidement la place à des mangues rayées. Nous sommes bien sûr tous excités par cette première rencontre avec les animaux. Nous décidons d'aller sur le plateau pour le coucher du soleil, par un sentier qui nous y mène en 45mn environ. |
Nous retombons rapidement sur notre groupe de babouins
et c’est là que l’incident se produit. Alors que nous cherchons à nous
approcher d’eux pour le cliché du siècle, soudain nous nous faisons courser par
eux, notamment Juliette qui doit son salut (elle en a un à moins de 2 m d’elle) à l’intervention de
Pierre. Inutile de dire que ce sont les hurlements, de Juliette d’abord, de
Charlotte ensuite qui a assisté à la scène (elles ont beau se disputer sans
cesse, elle tient quand même à sa sœur). Que s’est-il passé exactement ?
Ont-ils senti une menace pour leurs petits ? Ou le mâle dominant a-t-il
été vexé de ne pouvoir finir d’honorer la femelle qu’il chevauchait ?
Toujours est-il qu’on a été quitte pour une belle frayeur. D’après ce qu’on
apprendra ensuite, ces babouins sont habitués à être nourris par l’homme et
peuvent être agressifs si on s’approche d’eux. |
A l’apéritif, Pierre nous gratifie d’un petit striptease qui comble les filles. Repas au lodge, puis petit digestif quotidien qui nous permet de discuter de la journée qu’on a passée (au second on commence en général à refaire le monde). On constate que la température est bien plus supportable qu’à Windhoek. |
Mardi 8 juillet 2008 |
Au lever, babouins et diks-diks sont de nouveau de
sortie et on se retrouve nez à nez avec un babouin qui se colle à la vitre du
bungalow. |
|
|
C’est parti pour 350 kms de route barbante jusqu’au
Mokuti Lodge où nous arrivons vers 13h00. Le temps de décharger les bagages,
les filles partent se détendre à la piscine (elles ne pourront pas se baigner
car problème d’eau). Des petits écureuils très peu craintifs se promènent dans les jardins de l'hotel. |
Et là, le rêve devient réalité et on peut contempler de près toutes sortes d’animaux : springboks, oryxs, zèbres, oiseaux, gnous, autruches, girafes, et même, cerise sur le gâteau, le spectacle de chacals et de vautours se délectant d'une carcasse de phacochère. Pour une première, nous sommes gâtés ! |
|
Reste à se dépêcher pour sortir à temps du parc avant
la fermeture de la barrière, ce qu’on arrive à faire malgré quelques émotions. |
Mercredi 9 juillet 2008 |
On est debout à 6h30 pour un départ à 8h00. Nous
décidons de continuer l’exploration d'Etosha et partons vers le nord à la
recherche des éléphants, autre morceau de choix d’une visite d’Etosha.
Plusieurs points d’eau sont sur le chemin ( Tsumcor, Aroe, Klein et Groot
Okevi, Stinkwater ), mais malgré des crottes fraîches, pas d’éléphant à se
mettre sous la dent. Nous sommes un peu découragés car faute de grives on n’a
même pas de merles, c'est-à-dire très peu d’animaux. Il est possible que les
pluies torrentielles du début d’année aient retardé l'assèchement d’Etosha et
ainsi le regroupement des animaux. |
|
De retour au lodge à 12h45, nous sommes quand même
contents de cette fin de matinée. Vers 15h, nous repartons à la chasse, après nous être renseignés à Namutoni sur le visitor’s book pour voir les endroits où ont été repérés des animaux « rares ». La confiance est de mise une nouvelle fois, mais les sites explorés (Klein Namutoni, Chudop) ne sont une nouvelle fois pas conformes aux espérances pour les éléphants. Nous avons juste le temps d’apercevoir furtivement le postérieur d’un éléphant à Chudop, qui manifestement trouve amusant de s’en aller quand on arrive. 5mn plus tôt et on le tenait ; on est décidément maudit de l’éléphant ! D'autant qu’à Kalkeuwel, où 40 éléphants ont été vus la veille, rien non plus. Heureusement, les girafes aux points d'eau, leur façon bien particulière de se tenir pour boire et leurs couleurs en fin de journée nous font passer la pilule. |
|
Jeudi 10 juillet 2008 |
On se lève une nouvelle fois à 6h30 et départ à 8h00
en direction de l’Ouest. Sur le chemin, on retente les points d'eau de Klein
Namutoni et Chudop, sans succès, mais alors qu’on a quitté ce dernier depuis 5
kms environ, 4 ou 5 véhicules sont arrêtés sur le bord de la route : il y a
manifestement quelque chose à voir de très très intéressant…. |
On repart gonflés à bloc, persuadés que ce sera notre jour de chance. Malheureusement, aux points d’eau de Goas, Rietfontein, Halali ainsi que sur le parcours, on n’aperçoit pas grand-chose de plus, sauf bien entendu les springboks, koudous, impalas, autruches, gnous… Il faut croire que nous sommes un peu blazés ! mais surtout obnubilés par la vision d’une trompe. |
|
Après une petite pause pour se dégourdir les jambes à
Halali, nous repartons en direction d’Okaukuejo. |
|
Le temps passant vite, nous poursuivons notre route et à peine 30 mn après Salvadora, rebelote, et cette fois ce sont 20 éléphants qu’on aperçoit parmi les arbres et arbustes, de chaque côté de la route et à quelques mètres de nous. Pierre a la première vitesse enclenchée au cas où car on est incapable de savoir si l’un d’entre eux est capable de charger ou pas. |
|
L’excitation est à son comble (mais aussi la fatigue
d’une longue journée de route) et ce qui devait arriver arrive : une méga
engueulade entre Anny et moi pour des broutilles, qui fera dire à Juliette (rapporté
par Charlotte) : Papa et Maman vont divorcer. |
|
Ce spectacle nous motive pour le lendemain matin et
Ben, Pierre et moi nous décidons pour un lever à 6h. |
Vendredi 11 juillet 2008 |
Comme prévu, lever à 6h et sans difficulté. Le point
d’eau est malheureusement désert. |
La route vers Kamanjab est elle aussi franchement monotone
et sans grand intérêt (d’où l'intérêt à mon avis de faire le circuit dans ce
sens, car la beauté des paysages va crescendo). |
A l’heure du goûter, on commence à avoir des doutes
qui vont aller grandissant au fur et à mesure que l'échéance de 15h30 approche. |
Le repas du soir est vraiment super sympa, autour d’une table commune, en compagnie d’un diplomate brésilien en poste en Angola et de sa femme, et d’un couple d’allemands dont la femme est une boute en train. Cerise sur le gâteau, tout ce petit monde parle français, ce qui facilite les échanges. En effet, notre niveau d’anglais est tellement pitoyable qu’il est vraiment difficile de soutenir une conversation un peu plus poussée que les habituels : « one bottle of sparkling, one of still water and one bottle of wine please ». C’est vraiment un handicap pour tisser des liens là où on passe. Bref, la formule guest house est très agréable, d’autant plus dans ces circonstances. |
Samedi 12 juillet 2008 |
Départ du Kavita Lion Lodge à 8h30, avec regret. |
|
Même si on s’y attend un peu, c’est vraiment un choc
et l’arrivée dans un autre monde. |
Cependant, petit à petit, au fil des rencontres et des explications du guide, on finit par « rentrer » dans la vie de ce village et découvrir les coutumes de ce peuple unique, attaché à ses traditions. Ils ont à partir d’un certain âge le corps recouvert d’un mélange hématite-graisse animale qui donne une couleur rouge si caractéristique. Tout est particulièrement codifié : coloration de la peau, coiffure, colliers, bijoux cuivrés qui enserrent les poignets et les chevilles…Par ailleurs, il est interdit de franchir la ligne imaginaire qui relie la hutte du chef et le feu sacré. |
|
Ils sont semi-nomades et ce sont en fait les hommes
qui passent une partie de leur temps en dehors du village. On constate que
certains hommes ont adopté la tenue occidentale (short-tee shirt) alors que
toutes les femmes restent elles en tenue traditionnelle. Une autre communauté (dont
nous n’avons pas compris le nom) vit également dans ce village, eux-mêmes ne
s’enduisant pas le corps de graisse rouge. |
|
Elles ont également été frappées par une scène
pourtant banale pour nous : dans la hutte du chef, l'allaitement d’un bébé.
Elles n’avaient jamais eu l’occasion d’assister à un allaitement et ne savaient
pas qu'on pouvait nourrir les bébés ainsi. On a eu ensuite droit à toutes les
questions sur le sujet. |
Dimanche 13 juillet 2008 |
Nous quittons avec regret notre lodge, où nous étions
vraiment bien logés, non sans avoir pris les coordonnées de notre guide de la
veille, ayant promis à quelques jeunes Himbas de leur envoyer des photos
d'elles. |
Du coup, nous sommes plutôt contents de notre
après-midi et de cette rencontre fortuite. |
Lundi 14 juillet 2008 |
Ce matin, Juliette et Charlotte se sont levées
spécialement pour préparer un dessin pour les enfants de Sesfontein : une
maison pour Charlotte, la mer pour Juliette. |
|
Après quoi la classe nous gratifie d’une chanson « butterfly»
sur l’air de « mon beau sapin ». |
|
Arrivés au lodge de Palmwag, les formalités à l’accueil
sont assez contraignantes. |
|
On est en compagnie d’un couple d’allemands, anciens
résidents namibiens, et de leur fille Sarah, 7 ans, avec qui les filles sympathisent
et échangent leurs Email. |
Mardi 15 juillet 2008 |
Notre étape du jour est le Doro Nawas, situé à
proximité de Twyfelfontein. |
|
Une des activités habituelles lors de ces arrêts est
de fouiner un peu partout à la recherche de jolies pierres ; c’est seulement à
notre retour qu’on se rendra vraiment compte de la quantité de cailloux en tout
genre ramassés lors de ces fouilles (ça ne prend pas de place dans les valises,
mais ça se ressent au niveau du poids). |
|
Pas d’animaux, mais beaucoup de crottes, chacun y
allant de son pronostic pour attribuer telle merde à tel animal. On est
vraiment dans notre élément. A ce sujet, une scène cocasse lors de la promenade
: sur les conseils de botaniste de Ben, Anny ramasse des graines de Mopane sous
un arbre, en espérant pouvoir les faire pousser à notre retour en France, avant
de se rendre compte assez rapidement (l’odeur est quand même spéciale) qu’il
s’agit de crottes séchées, probablement d’antilope ! |
Mercredi 16 juillet 2008 |
Un employé du lodge vient frapper à notre porte à 6h
pour le réveil, le départ du drive étant prévu à 7h00. |
|
Les paysages sont vraiment magiques. En chemin, le
guide nous explique la végétation, nous fait sentir une crotte d'éléphant
sèche, qu’il utilise comme anti-moustiques et qui une fois enflammée a
effectivement l’odeur des tortillons anti-moustiques. |
|
|
Une fois encore, on est conquis par les éléphants. |
|
Reste à retourner au lodge, ce qu’on fait en
empruntant le lit de la rivière. |
Jeudi 17 juillet 2008 |
Ce matin, au réveil (7h00), nous avons décidé de
pousser les lits sur la terrasse et de finir notre nuit au grand air : très
agréable. |
|
Là encore, comme à Twyfelfontein la veille, on est plutôt
agréablement surpris par les explications du guide, plutôt sympa et concerné
par ce qu’il montre. |
|
Le repas du soir est plutôt bon, avec contrairement à
la majorité des cas, du gibier saignant comme on l’aime. Par ailleurs,
Charlotte semble avoir été convertie à la soupe de légumes pendant les
vacances, elle qui est incapable d’en avaler chez nous. |
Vendredi 18 juillet 2008 |
|
|
D’en haut, la vue est vraiment grandiose et même
vertigineuse à certains endroits, donnant la tentation de se lancer dans le
vide et de s’envoler. |
|
On assiste même peu avant notre arrivée au lodge à une
superbe « montée » de lune juste après le coucher du soleil. |
Samedi 19 juillet 2008 |
Aujourd’hui, la plus grosse journée de route de notre
voyage est prévue, ce qui nous fait douter de la possibilité d'aller jusqu’à
Cape Cross. |
|
A 12 heures tapantes, nous arrivons à Henties Bay, ou du moins à la bifurcation Cape Cross-Swakopmund. Nous sommes dans les temps pour aller à Cape Cross, qui se situe 50 kms plus au nord. Après 35 mn à vive allure sur une route de sel rectiligne mais glissante, on arrive à l’office où l’on paie notre droit d’entrée. Pourtant situé à 3 kms du site lui-même, on sent déjà une odeur forte. Mais que dire de l’endroit où sont regroupées toutes les otaries, si ce n'est que c’est la même odeur puissance 10, avec en prime le bruit assourdissant de ces dizaines de milliers d’otaries. |
On ne regrette vraiment pas notre détour et on
déambule pendant 1h le long de la plage à observer ces colonies. Un chacal
vient chercher de quoi se nourrir mais sans succès. |
|
Nous reprenons la route pour Swakopmund, excellente
tout du long et nous arrivons au Beach Lodge vers 15h. |
|
Pas facile non plus de réserver un restaurant : le Tug est complet, l’Ocean Basket est fermé et comme nous sommes un peu fatigués par cette longue journée de route, nous décidons finalement de réserver au Beach Lodge et de rester sur place (l’hôtel est à 3-4 kms du centre ville). Arrivés sur la côte, le régime change et nous passons du gibier-Shiraz à un poisson-Chardonnay. |
Dimanche 20 juillet 2008 |
Au lever, ce matin, le temps est splendide et la
fameuse brume côtière dont on avait tant entendu parler n’est pas au
rendez-vous (on ne la verra d’ailleurs pas pendant les 2 jours passés sur place). |
|
|
Nous nous promenons ensuite dans le port de Walvis
Bay, à proximité des parcs à huîtres, des colonies d’otaries et vers 11h30 nous
sommes déposés à proximité du phare à Pelican Point où nous attend notre
chauffeur de 4x4, genre Crocodile Dundee, avec son chapeau, sa tenue et sa peau
creusée par le soleil et les vieux souvenirs de boutons d'acné. |
Petit à petit, les dunes apparaissent et c’est
vraiment fabuleux de rouler sur cette plage déserte et immense avec d’un côté
les dunes et de l’autre la mer. A peine arrivés à la lagune de Sandwich
Harbour, nous allons escalader notre première dune. Si Charlotte abandonne
rapidement, Juliette la grimpe à grande vitesse. Quant à Pierre, Ben et moi,
on démarre fort mais notre grand âge commence à se faire sentir assez
rapidement et la pente fait que quand on avance de 50 cm, on recule
immédiatement de 40. On arrive au sommet le souffle court et les jambes en feu
(et pourtant ce n’est qu’un apéritif avant Sossusvlei !). Alors que
Juliette essaie d’empêcher Ben d’atteindre la cime, ce dernier, épuisé, la
repousse un peu violemment, suffisamment pour provoquer une torsion de la
cheville de Juliette enfoncée dans le sable. |
Le plus impressionnant est sans doute le bruit, ou
plutôt le chant de la dune quand on descend la pente en ayant arrêté le moteur.
Seules certaines dunes font ce bruit si particulier avec la sensation que tout
un pan de dune descend avec la voiture. |
Lundi 21 juillet 2008 |
Nous quittons la côte aujourd’hui, une nouvelle fois
sous un soleil radieux. |
|
Vers 16h nous partons pour un nouveau game drive en compagnie du propriétaire. Nous avons l’occasion d'admirer Springboks, chacals et surtout un troupeau d’une quarantaine d’Oryxs. Un peu bourru d’abord, le propriétaire se révèle très sympa, notamment avec Juliette et Charlotte qu’il fait monter sur le toit de son 4x4 et à qui il apprend la pétanque namibienne (avec des cailloux et des canettes de Schweppes ayant servi pour nos gin tonic). |
Le repas du soir se déroule dans la salle commune et
nous mangeons en compagnie des propriétaires, d’une suissesse Isabelle qui
découvre la Namibie en solo, et d’un artisan français qui travaille aux finitions d’une maison à
quelques centaines de mètres de là. Vraiment un accueil très chaleureux, à recommander (tellement chaleureux d’ailleurs qu’on est bien chauds en fin de soirée). Seul bémol, le lit d’appoint dans la chambre pour 4 est franchement limite et creusé au milieu, et notre fin de nuit est un peu difficile. |
Mardi 22 juillet 2008 |
Ce matin, notre prochaine étape étant relativement proche (Zebra River Lodge dans les Tsaris Mountains), nous prenons le temps d’escalader la colline qui surplombe le lodge, ce qui nous permet d’avoir une vue magnifique sur la vallée. |
Vers 10h45, départ pour les Tsaris Mountains, avec rapidement l’étape incontournable de Solitaire, le Bagdad Café namibien. Pour être francs, ça nous paraît un peu surfait, d’autant que l’accueil est assez déplorable. Par contre, l'Apfel Strudel est fidèle à sa réputation et nous servira de repas de midi. |
Après cette petite pause, il nous faut presque 2h pour
parvenir au Zebra River Lodge par une route le plus souvent bien défoncée. Le
lodge est niché au fond d’un canyon et de nouveau on a complètement changé de
paysage. |
|
Contents de cette promenade, nous revenons au lodge
pour le coucher de soleil. |
Mercredi 23 juillet 2008 |
|
|
Après une pause pique-nique bien méritée, le trail se
poursuit sur la crête, avant d’entamer la descente qui nous conduit jusqu’au
Quiver tree. La fin jusqu’au lodge est ensuite un jeu d’enfant. |
Le dîner est plutôt animé et les décibels ont monté d’un ton par rapport à la veille ; par contre on a du mal à comprendre pourquoi on nous donne à manger du bœuf archi cuit (dur comme de la semelle) alors qu’ils ont du gibier hyper tendre. |
Jeudi 24 juillet 2008 |
Un des temps forts du voyage arrive puisque nous
devons faire étape à proximité des mythiques dunes de Sossusvlei. |
Au retour, nous prenons nos lunch-packs, Marianne nous
prend en photo et nous lui faisons nos adieux. |
En revanche, ce qu’on ne savait pas, c’est qu’il n’y a
plus personne au poste de contrôle à cette heure-là et on aurait pu passer
allègrement sans rien payer. Tant pis, ça ne va pas nous gâcher nos
vacances ! |
Vendredi 25 juillet 2008 |
Lever à 5h30 ce matin pour être fin prêts à 6h. Le
temps d’avaler un petit café et de prendre nos breakfast-packs et nous voilà
partis à l’assaut des dunes de Sossusvlei. |
Un petit quart d’heure de marche et apparaît enfin ce fameux Deadvlei, maintes fois vu en photos, avec sa croûte blanche, ses arbres morts et ses immenses dunes en arrière plan. La première impression est un peu mitigée, l'immensité du site ne permettant pas de le voir comme on l’imagine. Par contre, plus on s’avance dans la cuvette, plus on prend la mesure du côté extraordinaire de ce lieu. Bien évidemment, on passe un moment à admirer, photographier dans toutes les positions (même allongés par terre pour prendre la croûte en premier plan). |
Puis on se décide à escalader la dune de près de 300 m qui surplombe le Vlei,
en passant par la ligne de crête comme tout le monde. Le problème est qu’on n’a
pas étudié d’assez près la documentation à notre disposition (qui disait de
passer par l’arrière du Deadvlei et de récupérer rapidement la petite ligne de
crête), et d’autre part qu’on n’a pas pris conscience de l’immensité du site et
donc des distances à parcourir. |
|
Peu après, Juliette, probablement déshydratée et en hypoglycémie, disjoncte à son tour et nous fait une crise, décidée à rejoindre Anny et Charlotte, alors qu’elle n’est plus très loin du sommet. Elle refuse de boire et est impossible à raisonner. Finalement, après avoir tout tenté (calme, engueulade) sans succès, je lui ordonne fermement de monter les quelques mètres (qu’elle a déjà franchis puis redescendus) qui lui permettront de descendre directement dans le Deadvlei sans avoir besoin de faire le tour. |
|
Ben, Pierre et moi continuons notre fin d’ascension,
tout en observant la descente de Juliette. |
|
En bas, nous retrouvons Juliette (qui fait un peu la
tête, certainement contrariée de ne pas avoir été à la hauteur) et Anny et
Charlotte qui ont dû faire un tour conséquent pour revenir au Deadvlei. |
|
A peine le temps de souffler un peu (et encore pas
pour tous car il nous faut confirmer le vol retour pour Francfort, qu’on a les
pires difficultés à effectuer), et Juliette, Ben et moi partons à dos de
cheval, pendant que Charlotte, Anny et Pierre font le sundowner drive. |
|
Finalement, ce n’est pas bien difficile de tenir sur
un cheval, surtout quand il avance à un train de sénateur comme c'est le cas.
Nous nous retrouvons tous les 6 pour l’apéritif où nous faisons la connaissance
d’un couple russo-danois très sympa, habitant aux USA et ayant vécu en France
pendant de longues années. Le repas du soir est complètement gâché par un groupe
de strasbourgeois qui fêtent les 44 ans de l’un d’entre eux. On se croirait
vraiment dans « les bronzés » ou dans quelque club de vacances bas de
gamme : pendant 1h, ce sont danses avec les serveuses (alors qu’ils
tiennent par ailleurs des propos condescendants sur « les petits
noirs »), « happy birthday » à répétition, cris, rires à n’en
plus finir. |
Samedi 26 juillet 2008 |
De plus en plus tôt ! Ben ayant réservé le vol en
mongolfière dont il rêve depuis longtemps, Pierre et lui se lèvent à 5h et il
est déposé au Sossusvlei Lodge à 5h45. De notre côté, ayant prévu un vol en
avion de 45mn, Pierre vient nous réveiller à son retour à 6h25. |
Le trajet passe par le Sesriem Canyon, puis à la lisière des dunes jusqu’à Sossusvlei, avant de survoler les dunes de l'intérieur et de revenir au point de départ : magique ! |
Juste une dispute à signaler entre Juliette et
Charlotte, cette dernière ayant découvert le plaisir de la photo. Juliette en
sera quitte pour un coup d’appareil sur la tête. |
|
Sur ce terrain où sont les guépards vit aussi une colonie de suricates qu’on ne se lasse pas de regarder pendant de longues minutes. |
Dans la propriété vivent aussi un oryx apprivoisé et des paons qui
fascinent les filles (Charlotte nous fera une crise le lendemain matin pour
ramener une plume de paon). |
Ce soir, dernière soirée, assez animée, où nous
restons (après avoir couché les enfants) plus tard que d'habitude pour faire le
bilan de notre voyage et parler des étapes qui nous ont le plus marqués. |
Dimanche 27 juillet 2008 |
Ce matin, Ben est un peu inquiet car il a reçu des
nouvelles préoccupantes par SMS de son neveu en vacances en Grèce et qui a dû
être rapatrié en France pour une pleurésie (il sera heureusement rapidement
rassuré sur son état). |
|
Puis, c’est le retour inévitable vers la civilisation,
à commencer par Windhoek qu’on atteint en 3 heures. |
Conclusion et impressions de voyage |
|
|